Les pouvoirs publics décidèrent par la circulaire di 21.08.1958 de
confier aux préfets l'organisation du secours en montagne. Cette
organisation s'appuierait dorénavant sur sociétés locales de secours
ainsi que sur les services publics (Gendarmerie et Crs) pour leur
exécution. Ensuite le nombre croissant d'accidents, leur technicité et
la difficulté de regrouper des sauveteurs bénévoles incitèrent les
présidents de ces sociétés à se tourner de plus en plus vers les
services publics.
Depuis 1954, il existait déjà des discussions au sujet de la création
d'un service public pour le secours en montagne. Mais suite à l'affaire
de Chamonix et à ses disfonctionnements, la réactions des pouvoirs
publics à été rapide, avec la mise sur pied d'unités spécialisées de la
gendarmerie dans des secteurs comme Chamonix et Briançon dès
1957.Celles-ci étaient dotées de moyens spécifiques comme les chiens
d'avalanches et un hélicoptère.
En ce qui concerne Briançon, en 1957, huit personnes étaient affectées à
cette tâche dans le cadre d'un peloton de haute montagne (P.H.M.)
En 1958, le détachement prenait la dénomination de groupe de secours de
haute montagne(G.S.H.M.)
L'effectif en 1963 passait à 11 personnes.
Puis en 1967, le groupe devint peloton de secours de haute montagne (P.S.H.M.)
avec répartition des personnels sur Briançon et Embrun.
C'est véritablement en 1971 que les choses évoluent avec un effectif de
25 personnels et l'appellation officielle de Peloton de Gendarmerie de
Haute Montagne (P.G.H.M.)
|